Les micro-influenceurs; feraient-ils de l’ombre aux influenceurs ?
Elisa Pedretti
23 mai 2018Voilà que l’année 2018 a déjà bien été entamée et qu’une importante majorité des entreprises est de plus en plus présente sur les réseaux sociaux.
Pourtant, combien d’entre elles arrivent-elles réellement à échanger avec leur communauté respective sans faire appel à des contenus sponsorisés ? Soumises aux mises à jour des algorithmes des principales plateformes sociales, ces mêmes sociétés font appel de plus en plus au marketing d’influence.
Des études récemment réalisées montrent que les entreprises laissent plus de côté les macro-influenceurs au profit de collaboration avec des plus petits influenceurs. Découvrons qui sont ces micro-influenceurs qui ont tout bonnement l’air de faire de l’hombre aux stars de plateformes telles qu’Instagram ou encore Snapchat.
Envie d’authenticité
Prenons comme exemple la célèbre chanteuse Selena Gomez. Depuis le début de sa carrière, la jeune femme a été l’égérie de grandes marques très variées telles que; Coca Cola, Louis Vuitton ou encore Coach. Ces enseignes ont investi des sommes colossales pour que des célébrités comme cette jeune artiste deviennent le véhicule de luxe de leurs produits et services. Malgré cela, le consommateur semble vouloir réclamer, aujourd’hui plus que jamais, les histoires de créateurs qui leur ressemblent. Place à l’authenticité et au storytelling qui fait mouche !
S’investir par passion
Contrairement à ces grandes stars, ces influenceurs d’un nouveau genre ont pour but de créer du contenu par passion et partager une opinion. En fait, ils permettent aux marques de viser de plus petites audiences de façon plus personnalisée et adaptée. Opter pour ces nouvelles « stars » des médias sociaux facilite la vie des entreprises, puisque celles-ci ont la chance de pouvoir toucher diverses cibles de manière plus fréquente tout en limitant les coûts.
Il faut savoir que le réseau d’influence d’un micro-influenceur varie du milieu dans lequel il évolue. Par passion et par attachement à une marque, ces créateurs se sont petit à petit médiatisés. Leur contenu est organique et circule grâce à un fort bouche-à-oreille. Prenez l’exemple de Urban Outfitters qui invite ses abonnées à partager des photos mettant ses produits en scène. L’enseigne a ensuite pris soin de trier et relayer le contenu qui lui paraissait le plus cohérent sur ses propres plateformes sociales.
Viser le taux d’engagement
Même si les micro-influenceurs ne rassemblent pas un public aussi important que celui des macro-influenceurs, diverses études, dont celle de Markerly, démontrent que leur taux d’engagement est bien souvent inversement proportionnel. Pour ainsi dire, le taux d’engagement des influenceurs avant moins de 1000 abonnés atteindrait les 8%. Tandis que pour les influenceurs ayant plus d’un million d’abonnés, il chuterait de 1,6%. Cela se traduit par une proximité et interaction forte entre ces micro-influenceurs et leur communauté.
Le bon équilibre
Petits ou grands influenceurs, ce qui compte c’est de trouver le meilleur compromis et équilibre entre la marque et le créateur de contenu. L’une des dernières campagnes de Tourisme Laurentides l’illustre bien, qui a déniché l’ambassadrice idéale Éliane Duquet, une professionnelle du ski, qui a rendu cette association parfaite puisque le storytelling créé autour de ce projet était tout bonnement magique.
Quelle que soit la plateforme utilisée, il y a cette tendance chez les jeunes générations de se tourner vers des créateurs de contenu afin de se divertir. On revient à nouveau à cette question d’authenticité, ce jeune public veut avant tout se connecter avec une personne qui leur ressemble et qui leur parle, et non avec des programmes généralistes qui ne plaisent à personne tant il essaie de plaire à tout le monde.
De plus, avec toutes ces célébrités qui endossent un maximum de marques et de produits aux valeurs bien souvent contradictoires, simplement pour leurs propres intérêts, le consommateur ne peut qu’être alerte face à ce genre de pratiques. Tout comme vous et moi, il sent quand quelqu’un tente de lui faire avaler n’importe quoi pour obtenir des gratuités. Pour un influenceur cette méfiance cela vaudra au mieux un abonné en moins, au pire une chance manquée d’agrandir sa communauté.
Somme toute, en 2018 les marques s’intéresseront moins à la portée, mais plus à qui consomment leurs produits et comment ils sont perçus. Elles vont ainsi chercher à comprendre qui fait le plus de conversion vers leurs plateformes, et de là elles construiront une structure de travail pour les intégrer.
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